Qui : Nicolas et Catherine (Trésor et Princesse)
Quand : novembre 2009
Comment : vol sec et sac à dos, voiture de location
Quoi : Compilation des mails envoyés à la famille et aux amis pendant le voyage
Lundi 2 novembre 2009 : Princesse et Trésor en Jordanie
Bonjour à tous,
Dimanche prochain, le 8 novembre 2009, je pars avec ma Princesse en Jordanie, pour un séjour itinérant de 14 jours. Depuis la Mer Rouge, nous monterons vers le nord du pays en empruntant la Route des Rois, puis descendrons pour le retour à Aqaba.
L’itinéraire prévisionnel est le suivant :
Bruxelles – Aqaba – Wadi Musa (Petra) – Madaba – Azraq – Jerash – Amman – Dana – Wadi Rum – Aqaba.
J’enverrai de nos nouvelles en fonction des possibilités de communication internet.
Merci de me prévenir s’il faut changer, ajouter ou retirer une adresse e-mail.
A bientôt,
Nico, presque sur le play-ground de Michael.
Mercredi 11 novembre 2009 : Princesse et Trésor en Jordanie (1) – Petra
Bonjour à tous,
Dimanche après-midi, c’est avec plaisir que nous avons quitté la Belgique et son climat maussade (pour ne pas dire Mossad) en embarquant dans un vol charter de la compagnie belge Jetairfly. Arrivé à Aqaba après un long vol de 5 heures en survolant Eilat (Israël) et Taba (Egypte) avant d’atterrir, nous sommes assommés par la chaleur (26 °C) et par le jet-lag (une heure en plus). Pour continuer sur notre lancée, nous charterisons un taxi après avoir rencontré deux jeunes flamands en route pour le même hôtel que le notre : l’Al-Cazar.
Lundi, nous nous promenons jusqu’a la Mer Rouge, dont les eaux « bleu roi » invitent à la baignade. Il fait alors déjà 33 °C. A midi, nous prenons possession de notre véhicule de location. Le modèle réservé par internet faisant défaut (une Chevrolet Matiz) de même que celui supérieur, nous acceptons le double upgrade, une grosse berline avec AC et mode automatique, bien entendu sans supplément à notre charge.
Après avoir fait le plein d’essence (à 0,485 €/L !!!) nous prenons la route du désert en direction de Wadi Musa. La route est en parfait état, et nous arrivons rapidement sur la légendaire « Route des Rois », qui mène à Petra. Nous croisons des bédouins « avec des essuies de cuisine sur la tête » (dixit Princesse) et traversons des champs de cailloux clôturés. Il faut reconnaître que la région est très minérale, bien qu’elle ne contienne pas beaucoup d’eau de ce genre. Arrivés à Wadi Musa, le village en amont du site historique, nous prenons nos quartiers à l’hôtel Sarah Mountain et allons profiter des derniers rayons du soleil pour visiter « Siq el Barid », connu chez nous sous le nom de Little Petra, et qui constitue un avant-gout judicieux à Petra la Bariolée. Bien qu’il fasse entre 25 et 30 degrés en journée, le soleil se couche tôt et la fraicheur nocturne nous gagne rapidement.
Mardi, nous arrivons en pleine cohue matinale sur le site historique nabatéen le plus connu au monde : Petra. La visite commence par une longue descente dans le Siq, une sorte de gorge aride large de 3 à 11 mètres, surplombée de falaises allant jusqu’à 100 mètres de haut, et qui contenait anciennement la rivière Wadi Musa, détournée par les bâtisseurs nabatéens. Au détour d’un virage, la Kazneh se découvre, plus majestueuse en vrai que sur n’importe quelle photo. Le Trésor, c’est son nom français (et je ne parle pas de moi ici), est taillé à même la roche. Haut de 40 m et large 28 m, il a été rendu célèbre par la BD des aventures de Tintin « Coke en stock ». La visite se poursuit dans le Siq, et c’est une multitude de chambre funéraires et d’habitations troglodytes qui s’offrent à nos yeux émerveillés. Nous enchaînons par l’ascension du Jebel Um al Amr, qui offre une vue panoramique sur le Trésor. Dans le courant de l’après-midi, nous traversons le Cardo Maximus, la grande allée pavée, puis entamons l’autre montée de la journée jusqu’au Deir, le monastère perché dans les montagnes. Le soleil tombant, les myriades de couleurs chatoyantes n’ont cesse de nous ravir, mais déjà nous devons quitter le site. Harassés par les 8 heures de marche et affamés, nous nous attablons à la première table pour nous rassasier, et tombons rapidement dans les bras de Morphée, une fois retournés à notre hôtel.
Ce mercredi, c’est avec un plaisir intense que nous fréquentons à nouveau le site de Petra, l’excitation de la première fois étant passée, nous apprécions au mieux les lieux, et prenons tout le temps nécessaire pour en admirer les différents monuments. Nous réalisons encore la randonnée d’el Madhbah, qui offre des vues sur l’ensemble du site, depuis le panorama à plus de 1.000 m d’altitude, loin des hordes bruyantes des groupes Fram et Nouvelles Frontières. Ce soir, en plus, cerise sur le gâteau, privilège de ceux qui logent sur place : nous avons nos billets pour le romantique Petra by night, permettant de voir alors le Siq et le Kazneh illuminés à la bougie et animés par des musiques bédouines. Voilà, on ne va pas la faire trop longue dans ce cybercafé enfumé ou la gorge me chatouille déjà.
Gros bisous,
Nico, à côté d’une des 8 merveilles du monde moderne (la 8ieme, c’est Bobonne)!
Vendredi 13 novembre 2009 : Princesse et Trésor en Jordanie (2) – Madaba
Bonjour à tous – Salam Alaikoum! Nous voici à présent à Madaba, à quelques 30 km au sud d’Amman, la capitale de la Jordanie. Au fait, le saviez-vous, la Jordanie est un petit pays, seulement 3 fois plus grand que la Belgique. Sa population totale est de quelques 6 millions d’habitants, dont 2 millions rien qu’à Amman. Nous essuyons aujourd’hui un petit peu de pluie, une vraie providence pour ce pays aride. Mercredi soir, nous avons descendu le Siq de Petra pour la dernière fois, à la lueur des bougies. Petra by night, ce ne sont pas moins de 500 bougies dans autant de sac à croissants, lesté par du sable, réparties sur le chemin du et dans le Siq, jusqu’au Trésor, lui-même éclairé par des centaines de bougies, moins celles éteintes par des touristes imprudents. Assis sur une natte, nous savourons un thé bédouin alors qu’un musicien nous envoûte au son de sa flute enchantée. C’est alors que la fée Clochette, poursuivie par Harrisson Ford…
De retour à l’hôtel, nous sommes KC de chez KC (15 km sous le soleil de Petra, ça use, ça use), et nous dormons comme des loirs, seulement réveilles à 4h30 par un gars qui n’a rien de mieux à faire que de chanter dans un haut-parleur.
Jeudi, nous nous lançons à l’assaut du bitume au volant de notre Chevrolet, sur la Route des Rois, et faisons halte au Château de Shobak construit par Baudouin Ier (rien à voir avec le notre) en 1115 après JC, puis à la Citadelle de Kerak, véritable nid d’aigle réputé imprenable. Eh bien, c’est le temps qui l’a prise, cette citadelle : il n’en reste plus qu’un tas de cailloux et de pierres juste suffisamment bien agencées pour que les historiens puissent s’extasier devant l’une ou l’autre pierre de taille.
Nous arrivons finalement à Madaba, à la nuit tombée, après 7 heures de trajet pour à peine 230 km : ce rallye s’est heureusement passé sans encombre, ce qui est un succès vu la propension des locaux à faire fi de l’usage des petites lumières oranges clignotantes de leur pick-up Isuzu et des priorités de droite. Ce qui nous frappe en route, c’est l’omniprésence du Roi Abdallah II, en portrait officiel ou même en tenue de combat, un lance-roquette à la main, sur la lunette arrière des petites voitures. Malheureusement, on ne voit jamais sa charmante épouse! Nous trouvons facilement l’hôtel Mariam de Madaba, mais il fait trop frisquet pour profiter de la piscine. Ce vendredi, nous suivons le circuit classique et éprouvé : Mont Nébo (où Dieu aurait montré à Moïse sa terre promise, tout en lui interdisant d’y mettre les pieds), puis Bethany au-delà le Jourdain (ou Jésus aurait été baptisé dans le Jourdain), et enfin la Mer Morte (ou Princesse et Trésor ont flotté comme des gamins).
A Bethany, c’est avec une intense émotion que je me suis rincé mes blanches mains, dans l’eau brunâtre du Jourdain bien que j’espère bien ne pas avoir la même destinée que mon illustre prédécesseur (qui a fini où vous savez).
A la Mer Morte, c’était marrant de se baigner (ou plutôt de flotter) parmi les touristes et les locaux, et de voir les contrastes vestimentaires (des femmes en particulier), ainsi que les réactions des hommes locaux, surtout quand Davinia (une top-modèle russe blonde en string) est arrivée. Elle flottait particulièrement bien, celle-là! En fin de journée (c’est à dire vers 16h, hé oui, les soirées sont longues en cette saison, represent Jon et Yas en AFS), nous sommes allés au Panorama sur la Mer Morte, qui comme son nom l’indique offre un splendide panorama sur la Mer Morte, mais pas seulement : aussi sur Israël, dont nous avons d’ailleurs approche la frontière de quelques mètres sur le site de Bethany. Nous terminons la soirée au buffet bien achalandé de notre hôtel, puis gros dodo parce que demain, nous reprenons la route en direction d’Azraq et des Châteaux du Désert.
Gros bisous et à demain si on veut bien,
Nico – insubmersible.
Lundi 16 novembre 2009 : Princesse et Trésor en Jordanie (3) – Madaba
Ahlan,
Nous voici de retour à Madaba, petite ville bien sympathique au sud d’Amman, et surtout le meilleur rapport qualité/prix pour les hôtels jusqu’ici : le Mariam et ses fameuses pancakes du matin.
Pourtant, nous avions quitté Madada il y a trois jours, après avoir visité l’église orthodoxe Saint-Georges et sa réputée mosaïque représentant une carte de la Palestine, datant de 560 après JC et mesurant pas moins de 6 m sur 15 m.
Cette église, élément incontournable du tourisme local, en fait une véritable usine à touristes : on fait la queue, on rentre, on shoote des photos, on s’extasie à peine et on s’arrache. Tel est le circuit classique. Nous lui avons préféré l’église catholique Saint-Jean-Baptiste qui nous a été spécialement ouverte par une nonnette locale. Après cette petite visite matinale et digestive (9 pancakes chacun, ca remplit bien son homme et sa femme), nous partons en direction du désert et de l’oasis (c’est bon, c’est bon) d’Azraq.
Une fois passée la cohue des embouteillages d’Amman, nous nous attaquons à d’interminables bandes d’asphalte durement sollicité par le gradient thermique et par le charroi en route vers l’Irak. Nous faisons halte au Château de Kharana, perdu au milieu de nulle part (en fait, le long de la route). Puis, nous poursuivons vers Qasr el Amra, un château classé au patrimoine mondial de l’Unesco et restauré à renfort de deniers français. En fait de château, il s’agit plutôt d’un hammam dans lequel un calife omeyade (Walid Ier si on vous le demande) aimait à se prélasser, en matant des femmes dénudées sur des fresques dont il reste quelques pans, loin des villes et de la rigueur de l’Islam…
Nous arrivons enfin à Azraq, l’oasis (tout le monde aime ça) providentielle dont les eaux ont été pompées à outrance, et où un vaste programme de réhabilitation est entrepris par la Royal Society for the Conservation of Nature (RSCN), permettant ainsi de se promener dans une réserve naturelle et d’observer des oiseaux et même des buffles d’eau. Il faut savoir qu’ici (enfin, là-bas) il y a des milliers d’années, vivaient lions, guépards, hippopotames et rhinocéros, alors cette petite promenade au soleil couchant m’a rappelé à mes bon games drives avec Jon et Yas en AFS (represent le léopard caché dans l’arbre). Après ce petit safari de birds watching, nous avons séjourné à l’Azraq Lodge, un ancien dispensaire militaire adroitement réaménagé par la RSCN. Loin du tourisme de masse, nous goûtons ici à un tourisme exclusif : le buffet Tchétchène du soir est monté rien que pour nous. La présence des Tchétchènes ici s’explique par l’exode de cette peuplade sous le joug des Russes Communistes.
Dimanche, nous quittons cette région proche des animations iraquiennes (la frontière n’est qu’à 250 km) pour les montagnes vertes d’oliviers de Jerash, au nord de la Jordanie. Jerash est un site gigantesque d’au moins 2km sur 1km, en ruine actuellement, site majeur de Jordanie et ancienne cité crée par Alexandre le Grand (encore lui- il est partout celui-là) en 323 avant JC, puis reprise par les Romains qui la développèrent : deux théâtres, un hippodrome, un temple d’Artémis, un temple de Zeus (nom de Zeus, mais c’est back to the past) et tout le toutim. Nous logeons ensuite à l’Olive Branch Resort, qui n’a de Resort que le nom, raison pour laquelle nous le quittons prématurément.
Aujourd’hui, superbes routes à l’extrême nord du pays, à la frontière avec la Syrie et l’Israël, nous passons contrôles militaires sur contrôles militaires, et nous visitons le site d’Umm Qais, que vous connaissez sans doute sous le nom de Gadara, ancienne cité fondée en 198 avant JC et qui a connu, selon le Lonely Planet, 3.000 habitants à son apogée (8.000 habitants selon le Hachette – le débat est lancé). Nous déjeunons en compagnie d’Annemie et d’Erwin, deux gantois sexagénaires emballés par notre voyage (eux sont sous la bride d’un voyage organisé avec chauffeur). Nous avons alors vue sur le lac de Tibériade, et sur trois pays (en plus de la Jordanie), à vos atlas pour déterminer lesquels.
Nous décidons alors de rentrer à Madaba, en passant par le site de Pella et en ne trouvant pas la réserve naturelle d’Ajloun, également gérée par la RSCN. En route, j’évite au moins trois accidents et 5 gamins qui trouvent très rigolo de marcher vers la voiture au lieu de s’en écarter. Déjà qu’ils ne sont que 6 millions de jordaniens, je ne vais quand même pas en écraser au passage!
Demain au programme : visite d’Amman puis dodo à Madaba, avant de partir vers la réserve de Dana (toutes ces vieilles pierres nous suffisent pour le moment).
Gros bisous,
Nico qui n’a pas de sang sur son pare-choc.
Vendredi 20 novembre 2009 : Princesse et Trésor en Jordanie (4) – Aqaba
Bonjour à tous, Reditus ad fundum, nous voici de retour aux sources, à Aqaba, où un ciel bleu étincelant et le soleil chauffant à 26 °C nous accueillent. Dans quelques heures, nous serons à la piscine du Radisson Blu Tala Bay … Mardi, après une très bonne nuit dans le Mariam Hôtel de Madaba, l’air matinal est frais, suite à la petite pluie nocturne. Nous prenons la direction d’Amman, affreuse mégapole au développement incessant, peuplée de 2 millions d’habitants, et au trafic klaxonnant. Dans les zones urbaines et périurbaines, je squatte la bande de gauche près de la berme centrale ce qui me permet d’éliminer une source de danger (à part les piétons inconscients, mais dans ce cas-la, c’est moi le danger). Nous dénichons difficilement le théâtre romain, puis montons à la citadelle d’où nous avons une belle vue sur la ville. La pluie reprenant, nous trouvons refuge dans un Mall et avalons un Burger King (enfin, nous n’avalons que le menu, pas le Burger King tout entier!)
Dans le Mall, bien que voilées, les filles ne sont pas farouches, et d’aucunes n’hésitent à me lancer un « Hello, welcome » souriant, alors que ma Tendre me tient jalousement par la main. Il faut dire qu’ici, on peut avoir jusqu’à 4 femmes, et que les damoiselles ne savent pas que j’en suis seulement à une et que ca me suffit largement. En plus, Princesse d’ajouter : « Ce n’est pas emballées comme ça qu’elles parviendront à t’avoir ». La journée ainsi passée, et après avoir roulé pas moins de 55 km en ville, nous retournons dans le calme de Madaba et mangeons une bonne pizza bien grasse chez Mystic Pizza. Mercredi, après un réveil en fanfare par un groupe de touristes chinois (mon « shut the fuck up » n’y changera rien), nous nous consolons avec les pancakes (10 pour Princesse) et partons sur la Desert Highway en direction de Dana.
Après deux heures de route, il faut reconnaître que c’est un véritable temps breton qui nous attend : on y voit à peine à 20 m dans le brouillard. Nous ne verrons que faiblement la vallée de Dana (en fait, le rift qui plonge vers la dépression de la mer Morte, passant de 1.500 m à -50 m en quelques km). Après avoir salué Hakim, le fils du forgeron, nous décidons de descendre vers le désert du Wadi Rum, à la rencontre des descendants des figurants du film Lawrence d’Arabie, superbement incarné par Peter O’Toole en 1962. Bien que venteux, le temps y est plus clément, et nous trouvons un desert camp, près de Diseh pour passer une froide nuit. Le camp, bien que désert (nous y sommes les seuls touristes), est quand même bien équipé : douche chaude avec gaz et boiler, au pied du Jebel. A la chaleur d’un feu de camp, nous prenons un festin de roi.
Jeudi, au petit matin, c’est un ciel bleu ensoleillé qui nous accueille et nous trouvons Sabbah, le chef de l’agence Desert Experience, contacté par internet. Nous laissons notre Chevrolet Optra (c’est comme pour Petra : Optra, Optera pas …) à la guesthouse et partons avec notre guide, Abdou aka le Fox, le renard du désert, un petit comique pire que moi, et nous parcourrons les pistes ensablées pendant plus de 60 km, à la rencontre des bédouins, de la source et de la maison de Lawrence, des ponts de pierres et du Canyon de Barragh dans lequel, mettant pieds à terre, nous errons esseulés pendant au moins 45 minutes avant de retrouver le Fox qui nous avait préparé le lunch. Nous assistons ensuite à un coucher de soleil époustouflant, avant de rentrer au camp bédouin dans la pénombre de la nuit tombante, alors que le Fox s’amuse à faire des traces dans le sable, faisant du off-road intégral. Dans notre tente, au pied d’un jebel formant une semi-cave, nous nous endormons dans le silence du désert et avec les ronflements d’Isaac, un gros touriste israélien.
Ce matin, nous récupérons notre voiture et roulons lestement vers Aqaba, et le retour à la civilisation avec son accès internet.
Il est maintenant 11h00, nous ne pensons pas qu’un tout petit peu à vous, au boulot, alors que nous prenons maintenant la direction de Tala Bay.
Gros bisous,
Nico, bedouins touristic roots.
Mardi 24 novembre 2009 : Princesse et Trésor en Jordanie (5) – Bruxelles
Bonjour à tous,
Nous voici de retour à Bruxelles, le travail ayant repris ses droits, le voyage est terminé, Ô monde cruel…
Vendredi, après avoir quitté le cybercafé enfumé du centre d’Aqaba, nous avons roulé jusqu’à l’hôtel Radisson de Tala Bay, à une dizaine de kilomètres au sud d’Aqaba, en direction de la frontière saoudienne. Au programme, farniente au bord de la Mer Rouge, snorkeling (plongée avec palmes, masque et tuba) dans la mer à 24 °C et longueurs dans la piscine chauffée : nous goûtons, après deux semaines de transhumance, et deux nuits sous tente dans le désert du Wadi Rum, à un repos de luxe bien mérité !
Samedi, grande surprise au petit-déjeuner : le Nutella est de la partie, permettant de consacrer notre hôtel en véritable cinq étoiles. Après un copieux petit-déjeuner, nous nous rendons en ville pour restituer notre Chevrolet Optra, qui nous aura menés sur 1.843 km de route plus ou moins bien asphaltées. Nous faisons un rapide crochet par un grand Mall en devenir, mais qui reste bien loin du Woluwe Shopping Center en terme d’achalandage. L’après-midi, alors que Princesse dévore son bouquin, j’observe les poissons dans les coraux en bord de plage. Après le coucher de soleil, nous dînons au buffet de l’hôtel.
Dimanche, déjà las de cette vie de patachon, nous partons en trekking glaciaire jusqu’au Mövenpick à l’autre bout de la baie. Une longue randonnée d’au moins 45 minutes nous permet d’entrer dans une étude comparative des infrastructures aquatiques des deux institutions hôtelières. Nos conclusions en sont que les piscines du Mövenpick sont plus ludiques que les piscines du Radisson. Veuillez noter que les conclusions de cette étude ne s’appliquent qu’aux deux enseignes à Tala Bay.
Enfin d’après-midi, nous levons le camp et prenons le vol de 19h35 en direction de Bruxelles, via Le Caire.
Gros bisous,
Nico – back to reality.
Résumé chiffré :
Déplacements :
- Avion : 9h de vol pour 8.000 km
- Voiture : 37h de route pour 1.843 km
- Jeep : 4h de piste pour 62 km
- Taxi : 1h de route pour 45 km
Alimentation (pour deux) :
- humus (purée de poix chiche) : 850 gr (estimation)
- mutabal (purée d’aubergine) : 550 gr (estimation)
- pizzas : 5
- pancakes : 72
- eau minérale : 28,2 litres
- bière : 0,0 litre
- vin : 0,0 litre
- alcool : 0,0 litre
- champagne : 0,0 litre
- apéro : 0,0 litre
- pousse-café : 0,0 litre
- digestif : 0,0 litre
- ch’tit canon : 0,0 litre
Divers :
- Altitude la plus haute : 1.300 m
- Altitude la plus basse : -410 m (Mer Morte)
- Nombre de fois où Princesse s’est baignée dans la Mer Rouge : 0,5
- Nombre de fois où Trésor s’est baigné dans la Mer Rouge : 4
- Température la plus élevée : 33 °C (Aqaba)
- Température la plus basse : 7 °C (Wadi Rum, nuit sous la tente)
- Nombre de coup de klaxons : 184
- Nombre d’étoiles filantes observées : 2
Nombre d’accidents évités de justesse à un cheveu près : 5