Venant de Bruxelles, il faut compter 2.400 km selon l’itinéraire choisi pour rallier Edirne, la première ville Turque après la frontière avec l’Europe.
Nous avons fait confiance à Waze et Google Maps et avons suivi le parcours suivant :
Bruxelles – Liège – Francfort – Nuremberg – Linz – Vienne – Budapest – Belgrade – Sofia – Edirne.
Dans l’ensemble, les routes sont bonnes (Belgique, Autriche, Hongrie) à très bonnes (Allemagne) ou disparates (c’est à dire tronçons très pourris en alternance avec des tronçons renouvelés : Serbie, Bulgarie).
A partir de l’Autriche, il faut des vignettes qu’on peut acheter dans les stations-service ou à la frontière, le payement par carte est possible et pratique pour éviter le change des pays hors zone euro. En Hongrie, la vignette se limite à un ticket (détection électronique de la plaque) tandis qu’en Serbie, les péages sur les autoroutes permettent de s’affranchir de la vignette à coller, mais le CC passe automatiquement en catégorie 3 à la prise de ticket. Il suffit de mentionner « catégorie 2 » avec conviction au guichet à la sortie du péage pour que la correction soit faite. La présence de la vignette a été contrôlée à la sortie du pays.
Il y a des stations-service et des aires de repos tous les 50 km à 100 km sur tout le parcours, presqu’autant que de radars (fixes ou mobiles) et de surveillance active de la police le long des routes, attention donc aux limitations de vitesse qui varient tout au long du trajet. La police bulgare nous a arrêtés parce que les feux étaient allumés en mode « feux de position » et pas en mode « feux de route ». L’agent a lui-même tourné le bouton des phares avant de nous laisser repartir avec le sourire. Le diesel est nettement moins taxé en Bulgarie et y est disponible en version Ultra Power High Level Top Quality Street (le dernier mot est superflu), autant y penser pour les pleins.
Les contrôles aux frontières étaient très succincts, le frigo n’a pas été ouvert et seules les douanes serbe (sortie) et turque (entrée) ont demandé d’ouvrir quelques armoires et coffres. Nous n’avons pas eu de taxe à payer autre que les péages/vignettes des autoroutes, mais nous avions rempli et payé les formulaires de visa turque en ligne. Le CC est couvert par la carte verte d’assurance européenne, qui a été vérifiée à la frontière turque.
Pour les nuits, nous avons préféré les stations-service ouvertes 7/24 aux parkings déserts et nous ne voulions pas perdre du temps à aller chercher des coins isolés dans les villages ou la campagne, sauf pour le premier bivouac pratique sur le parking d’un concessionnaire de camping-car en Allemagne (entre Francfort et Nuremberg), il y avait au moins cinquante autres véhicules, mais c’était très calme.
En accord avec notre ligne éditoriale, nous ne publions pas de données chiffrées à caractère budgétaire, mais nous les communiquons volontiers à ceux qui préparent un voyage similaire et qui recherchent des informations précises.
Nous solliciter donc si besoin est pour les coordonnées GPS des bivouacs et les données chiffrées des frais encourus (diesel, péages, vignettes) pour ce parcours.