Nombre de nuits : 25
Distance parcourue : 3.295 km
Formalités : Passeport, documents du véhicule et visas pris en ligne. Pour les ressortissants belges, la carte d’identité suffit. Nous l’avons utilisée pour limiter le nombre de cachet dans nos passeports, au risque de manquer de pages (nous n’avons pas changé de passeports depuis le voyage de deux ans en Amérique). A la douane de sortie, ils étaient un peu perdus du fait que nous n’avons pas montré nos passeports, et ils s’en sont inquiétés pour notre entrée en Iran.
Assurance véhicule : Le CC est couvert par l’assurance européenne, ce qui a été vérifié à la frontière d’entrée (Edirne).
Communication : Connexion internet par wifi rapide dans les campings-hôtels, restaurants, établissements. Nous avons de plus pris une carte sim chez Vodaphone, avec un forfait 9 GB, ce qui était plus que suffisant. Le passeport (original) du demandeur de la carte sim est indispensable pour l’acheter. La couverture 4G est assez bonne dans tout le pays. Le smartphone équipé de la carte sim locale sert alors de hot-spot wifi pour les autres appareils.
Diesel : Stations très fréquentes, le diesel s’appelle « motorin ». Nous avons privilégié la meilleure qualité de diesel et de préférence les stations des grandes marques internationales.
Gaz : Nous avons acheté une bouteille de la marque Aygaz à Canakkale, en prenant soin de prendre une bouteille récente, puis nous l’avons remplacée à Dogubayazit par un modèle très récent également. Des revendeurs de différents distributeurs sont présents dans tout le pays souvent dans des épiceries, les coordonnées GPS de nos points gaz sont disponibles sur simple demande. La bouteille contient 13 kg de gaz LPG, le raccord est le même que les bouteilles françaises classiques (raccord type G2, filet extérieur)
Électricité : Possible de se brancher dans les hôtels-resto-camping en 230V avec une prise européenne, un câble de 10 mètres est le strict minimum.
Eau et vidange : Eau disponible partout, très facilement. Nous avons toujours rempli au bidon transparent pour un contrôle visuel de la couleur et des éventuels dépôts. Pour l’eau de consommation, nous la prenions soit en « bidon » de 19 l (mais pas fréquent) ou en petit bidon et en bouteille, bien que l’eau courante soit potable, nous préférons ne pas prendre de risque. Vidange des eaux grises : le problème ne s’est pas posé, nous avons laissé les vannes ouvertes en permance (pas de poids mort à transporter). Cassette des WC : vidée dans les WC des hôtels-campings, des parkings ou exceptionnellement dans la nature ou en bord de route, loin des points d’eau (pas de papier et pas de produit chimique grâce au SOG).
Bivouacs : Quelques campings, parkings de site historique ou de musée, dans la rue, très souvent éclairé et surveillé (il y a des caméras de surveillance partout dans le pays), mais rarement calme (tableau des coordonnées GSP sur demande).
Cartographie : GPS OsmAnd sur smartphone, parfois Gmaps avec le 4G.
Routes : Généralement en très bon état, sauf quelques morceaux très remuants, des travaux lourds d’infrastructure (ponts, viaducs, tunnels) sont entrepris dans tout le pays. Quelques autoroutes sont payantes, nous n’avions pas pris de vignette à la frontière d’entrée (Edirne), une alarme sonnait lors des péages automatiques (sans barrière), nous n’avons pas été inquiétés. Nombreux contrôles de la police de la route, nombreux radars automatiques et manuels.
Les maladies du CC : Airco défectueux mais réparation de fortune à Izmir, frigo trimixte (odeur de gaz de combustion et très mauvais refroidissement en mode gaz).
Note au sujet du porteur : garages Ford partout dans le pays, le Transit y est fabriqué.
Équipement : le petit chauffage d’appoint électrique nous a bien dépanné quand le CC était branché, les chargeurs prise USB sont devenus indispensables vu l’utilisation et l’autonomie des batteries de ces appareils numériques, les cales de mise à niveaux sont bien pratiques pour dormir plus ou moins à plat (nous en avons quatre vu qu’il y a des roues jumelées).
On a aimé : L’état général des routes (à quelques exceptions près), l’accueil et la gentillesse des turcs (en dehors des grands sites touristiques majeurs, tels qu’Ephèse, Pamukkale et Gorème), le peu de touristes sur les sites hors des circuits classiques (le pays regorge de ruines).
On n’a pas aimé : Les nuits (motos, chiens, coqs, muezzins, musique, alarmes de voitures), les difficultés pour communiquer avec les locaux (merci Google translate), d’être systématiquement pris pour des Allemands (Ich bin ein Brusselaire, une fois).
Nos coups de cœur : Aphrodisias, Pamukkale-Hiérapolis, Cappadoce.